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Tu n'as pas su lire.....

Tu n’as pas su lire entre les lignes de mes messages. Tu n’as pas entrevu, tu n’as pas peut être pris le temps de voir ce que je ressentais réellement au fond de moi au moment où j’ai écrit ces quelques lignes....peut être préfères tu garder de moi ce que tu veux bien prendre ?

Peut être est-ce moi qui n’ai pas voulu trop te montrer, t’exposer mes profondes pensées.....te préserver, voilà ce que je fais. Mais je vois bien que c’est parfois à mes dépens, ne pas trop t’en demander, me contenter de ce que tu peux m’offrir alors que je n’ai qu’une envie c’est de pouvoir en profiter davantage à chaque fois. Je sais que ce temps là n’est pas encore venu pour moi, ni s’il verra le jour.... J’ai un certain mal à continuer cette dernière phrase, comme un arrêt sur moi même, sur nous; Comme un grand point d’interrogation qui me laisse fragile et perplexe sur le devenir de notre relation. Je ne sais pas où nous allons, nous empruntons le même chemin lorsque nous sommes ensemble et des chemins tellement différents lorsque tu n’es plus là. Comme abandonnée au bord de la route, j’attends que tu reviennes me chercher là où tu m’as laissée. Et tellement heureuse de pouvoir à chaque fois reprendre cette route avec toi où je me laisse guider les yeux fermés.

La douleur est parfois trop intense lorsque j’ouvre les yeux en m’apercevant que tu n’es pas à mes côtés, alors je ferme le plus longtemps possible les paupières pour te garder en moi jusqu’à nos prochaines retrouvailles. Mais ce soir, j’ai entrouvert un oeil puis un deuxième en tentant avec force de les refermer, mais plus fort que ma raison, la réalité s’offre à moi, tu n’es pas là.....

Intégrer le fait qu’il ne me reste plus que deux jours dans la semaine où tu puisses te consacrer à ma personne est difficile pour moi. Ressentir le manque avec plus de puissance que d’ordinaire, vivre ma patience avec des limites plus larges, je ne sais si je saurai.
Ton seuil de capacité du manque et de la patience ne doit pas être le même que le mien, tu le vis peut être mieux que moi, peut être cherches-tu à mettre des distances entre nous, ou peut être te préserves-tu ? Je ne sais pas, je ne savais pas, je ne saurai jamais, et je ne sais pas si j’ai envie de savoir.

Voilà, ce n’était qu’une partie de moi un soir de solitude comme tous les autres soirs , mais ce soir une partie de moi le vit très mal, il me faut refermer les yeux.