deux

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octobre 2010

Un+ Un+ Une

Je pourrais être la plus heureuse des femmes, des mères, des éducatrices mais encore et toujours il manque quelque chose pour que le bonheur soit complet. J'ai deux enfants formidables, qui m'aiment et que j'aime mais parfois fatiguée de les gérer seule au quotidien, un boulot que j'aime mais tellement précaire, qui ne me laisse pas les moyens de me projeter car pas embauchée, et deux hommes qui m'aiment et que j'aime, tout deux à leur manière, tout deux à ma manière. Que demander de mieux que deux hommes à vos pieds? Comment se plaindre d'une telle aubaine? Encore et toujours ce (...)

Le deuil

La vie est emprunte de deuils. A tout âge, à tout moment, il nous est demandé de faire le deuil. Le deuil, dans la petite enfance, de la dépendance envers notre mère, de la toute puissance infantile, d'un amour impossible, incestueux envers son père ou sa mère. Le deuil de ne pas, parfois, être "tombé" dans la bonne famille, de ne pas y être à sa place, de la chercher et parfois, souvent de ne pas la trouver. Le deuil d'un parent absent ou étouffant, le deuil d'un amour parental. Le deuil de notre "doudou" attitré qui marque le début de notre indépendance affective. (...)