Bouleversement........
En ce jeudi soir du mois de février, j’écris car je ne peux lui parler, le voir ne serait ce que quelques minutes à la cam. Pourquoi a-t-il fallu qu’un besoin se crée entre nous ? Pourquoi a-t-il fallu que je m’abandonne ? Je ne sais pas vraiment où je vais avec lui mais il semble m’apporter tellement....
Depuis ma dernière douleur du mois d’octobre dernier, j’avais mis un frein à toutes relations amoureuses, souffrir non je ne le voulais plus.... Et lui est arrivé du fin fond de notre pays, bravant tous les méandres de ma vie, brisant mes barrières que je m’étais fixées. Il s’est porté à mon secours pour me délivrer de mes chaînes. Mais pourquoi faire cela pour moi ? Pour m’accepter tel que je suis, m’apporter autant que je puisse donner, c’est ce qu’il m’a affirmé.....alors pourquoi cela me fait-il si peur ? M’abandonner à lui, c’est m’abandonner à ma propre personne, perdre le contrôle. Avec lui ce contrôle, je suis tentée de le relâcher, je m’y sens si bien que j’ai cette peur que tout s’évapore aussi vite. Mais il est trop tard, trop tard pour reculer, je ressens les prémices d’un sentiment dont je ne maîtrise plus rien et tout ce que je souhaite c’est que ce sentiment restera en moi. Il ne tient qu’à lui de s’accrocher, de me montrer que je suis digne de son attachement, que je mérite tout ce qu’il me donne sans reprendre en retour.
Un manque s’empare de moi ce soir, le vide si propre à ma personne, que lui seul ces derniers temps sait combler mieux que tous les autres réunis. Il n’est pas là sur mon écran et voilà que je tente de remplir son absence par cet écrit qu’il lira peut être un jour....Si vraiment c’est le cas,, il comprendra alors combien il a su bouleverser ce qui m’est le plus profond, ce que je cache au fond de moi de peur de souffrir. Il saura qu’il a ouvert une porte à mon avenir, à mon devenir sentimental et que jamais au grand jamais elle ne doit se refermer......
Je ne sais pas où je vais, mais je sais d’où je viens, tout ce qui a traversé ma vie ne doit pas entraver mon futur, alors il me faut cultiver cette plénitude qu’il me procure. Qu’il continue à me donner autant pour avoir ce sentiment d’exister, qu’il soit et qu’il reste le seul tuteur de résilience qui me fallait…