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Les dimanches

Je déteste les dimanches soir car ils marquent pour moi la fin du week end, encore un week end sans toi, encore un week end que je vis sans toi, sans tes bras....Il y a quelques temps, le dimanche soir était joyeux car il signifiait la fin de l’attente, j’allais te revoir le lendemain matin. Enfin j’allais être recompensée de ma patience ! Depuis que tu as ce nouveau boulot, le temps nous manque terriblement.....Alors maintenant le dimanche n’est qu’un jour de plus vers un début de semaine à attendre les jours suivants où nous aurons l’occasion de nous voir. Ces dimanches soirs me sont pénibles, le manque de toi est beaucoup plus fort que les autres jours , j’ai donc du mal à le supporter. Je le supporte d’autant moins lorsque je suis seule à la maison, les enfants chez leur papa pour une semaine, Noël qui approche à grands pas et moi qui vais le vivre en partie au boulot avec des enfants qui ne sont pas les miens et en partie chez moi seule durant la nuit de Noël.....

Cela devrait être un jour heureux où tous ceux qui s’aiment se réunissent pour partager des moments de bonheur, d’amour mais, ce soir là, je ne serai présente, que dans les esprits de ceux que j’aime de tout mon coeur, mes enfants et toi Sébastien.
Noël n’est, au fond, qu’un jour comme un autre où moi la femme tant convoitée, tant aimée n’aurait besoin de personne pour vivre cette nuit....pourtant, je sais au fond de moi que jamais je ne me sentirai aussi seule que cette nuit là… Vous existerez avec une telle force au fond de moi que le manque me sera d’autant plus immense.

Profitez de chaque instant que l’on vous offre, ne refusez jamais ce que l’on vous donne, tendez la main vers ceux qui vous aiment, ne refusez pas cet amour car jamais rien n’est acquis, tout combat de la vie est un cadeau....

J’écris ces dernières phrases alors que je sais moi même que je me refuse à une personne qui en vaux la peine. Je voudrai m’excuser auprès de lui de "rejeter" tout ce dont il est capable, pour moi pauvre femme amoureuse que je suis, de me donner. Fabrice, je suis sincèrement désolée…