deux

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novembre 2009

Qu'un rêve....

Je ne suis qu'un rêve pour ces hommes qui me convoitent. Je vis dans leur esprit en permanence, ils se servent de mon image pour aiguser leurs émotions quand le besoin se fait sentir. Ils me caressent du bout des doigts, ils m'effleurent sans me toucher, ils ont beaucoup d'espoir en moi, beaucoup d'attente. Je resterai ce rêve qui les envoute, je ne serai jamais réelle, car je ne suis qu'un fantasme.....devenir réalité ne serait ne plus me désirer avec autant de force que lorsque j'étais un rêve. Je n'ai que ce pouvoir en moi, rester ancrer dans leurs âmes pour rendre la vie à leur (...)

L' imaginable et l' impossible....

Lorsque j'étais enfant puis adolescente, je tentais par tous les moyens de combler mon ennui. Pas de soeur avec qui partager des jeux, des frères qui ne s'occupaient pas de moi, un père absent et une mère trop présente. Il n'y avait que ma grand-mère qui a tout essayé pour m'occuper: le canevas, le tricot, mais rien ne m'interressait. Ce que j'aurai tant espérer c'est avoir une amie avec qui tout partager, les jeux, les rires, le lit,les confidences, les larmes. Mais ma mère ne me permettait pas cet accès à une vie sociale avec des enfants de mon âge, juste par peur que je lui (...)

Voilà c'est ça !!

"Je le sais. L'amour des corps est un élan déguisé, aiguisé, plus léger, plus généreux, qui ouvre grand les portes de l'impossible, de l'innommable, de l'abîme où se précipitent les corps avides de voir jusqu'où peut aller l'humain et si peut être, peut être, il peut attraper une étincelle de divin, s'y fondre et monter, monter en un sillage éblouissant et brûlant vers ce Quelque chose, ce Quelqu'un que nous recherchons sans savoir le nommer. Sans oser le nommer. Rencontrer une fois, une seule fois, la lumière infinie en empruntant le chemin des corps, le pauvre chemin (...)